Familles Laïques

Ces trois derniers mots résument l’étude qui n’est en rien la conclusion d’une recherche scientifique nouvelle mais une nième compilation des recherches préexistantes.

La 5G utilise des bandes de fréquences connues pour lesquelles il existe de nombreux travaux mettant en évidence des effets sanitaires et des bandes de fréquences nouvelles pour lesquelles le peu de données disponibles ne permet pas de se prononcer, ce que reconnait l’ANSES en parlant de « risques peu probables » et en recommandant la mise en place d’un programme de recherche sur les effets de ces fréquences. Par ailleurs la question des effets cumulés de toutes les ondes qui sont et seront émises n’est même pas posée.

Il faut cesser d’enfumer les Français en laissant croire à travers des formules alambiquées qu’il n’y a pas de risque alors que dans les faits on ne se donne pas les moyens de vérifier ce qu’il en est réellement.

Le CNAFAL, attend d’une agence chargée de la protection sanitaire, qu’elle soit indépendante du pouvoir et ait des moyens à la hauteur de ses missions.

Dès 2020, les autorisations de commercialisation ont été accordées aux opérateurs. Le CNAFAL avait fortement indiqué ses craintes pour la santé lors de la visioconférence organisée par le Ministère. Le Gouvernement, qui avait demandé une enquête à l’ANSES, n’a pas attendu son feu vert pour autoriser la mise en service de la bande de fréquence des 3,5Ghz.

Le CNAFAL redemande au nom du principe de précaution, que la bande des 26Ghz, cette fréquence sur laquelle personne ne sait rien, ne soit pas mise en service tant qu’on ne sera pas assuré de l’absence de nocivité.

Nicole Damon,
Membre du Bureau, en charge du secteur Santé.

Claude Rico
Vice-Président, Coresponsable du secteur Consommation.

François Vetter, Membre de la Commission Ondes électromagnétiques du CNAFAL.