Encouragement à la délation fiscale – Marche-t-on sur la tête?

Le CNAFAL rappelle qu’un rapport présenté au Sénat en 2012, stipulait que l’évasion fiscale et la fraude fiscale étaient le fait des hauts revenus et des multinationales. Est-il besoin de le préciser ? A l’heure où certains hommes politiques « roulent des mécaniques », nous parlaient et nous parlent de faire la chasse à l’assistanat… on situe de suite le niveau de « l’enfumage ».
Le CNAFAL propose que déjà il y ait obligation, pour toutes les entreprises, de publier toutes les informations concernant les succursales et leurs filiales de par le monde : chiffre d’affaires, nombre de salariés, bénéfices, volume et détail des actifs et montant des impôts acquittés ! Au fait, on nous avait promis de « nettoyer » les paradis fiscaux, à commencer par l’Europe ! Où en est-on ? A commencer par le Luxembourg !
Le CNAFAL rappelle aussi la nécessité de mettre en place une vraie taxe sur les transactions financières, qui ne serve pas qu’à alimenter la cagnotte pour lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi pour vraiment aider au co-développement et au développement du tiers-monde.
De plus, la législation pénale devrait être renforcée, par exemple : des interdictions de siéger dans les conseils d’administrations de ces sociétés, pourraient être prononcées en sus des pénalités financières et des rattrapages d’imposition. N’oublions pas non plus, que se taire lorsque l’on a connaissance de tricheries, de maquillages d’écritures rend complice, en droit français, de ces fraudes !
Enfin, des moyens humains doivent être prioritairement débloqués en faveur des agents du fisc et le CNAFAL souhaite aussi un véritable statut protecteur, pour les lanceurs d’alerte, quel que soit leur domaine d’investigation.
Jean-Marie Bonnemayre, Président.
Manuel Messey, Secrétaire Général Adjoint, Co-responsable du secteur Consommation.
Claude Rico, Vice-Président, Co-responsable du secteur Consommation

 

 

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