Va-t-on brûler les livres d’éducation sur la place publique ?

C’est une véritable stratégie de la tension qui se déploie visant à déstabiliser la République.

C’est une minorité agissante, et pourtant selon un sondage du « Monde des Religions » de septembre/octobre 2011, 34% des français se disent athées et 30% agnostiques. Le tiers restant est composé aussi bien de croyants que de pratiquants des 5 ou 6 religions représentées dans notre pays. Qui plus est, dans ce même sondage, 34% des sondés qui se disent catholiques avouent ne pas croire en Dieu ! La revue « CLES » de janvier 2014 révèle la même tendance. C’est donc une minorité agissante se réclamant du monde catholique, qui exerce depuis plusieurs mois une pression auprès des écoles publiques, auprès de bibliothèques municipales, pour faire retirer des ouvrages scolaires, relayée par un (ir)responsable politique qui s’en fait la « caisse de résonance ».

On aurait aimé que le même zèle soit déployé « pour lutter contre et prévenir les sévices sexuels et les violences perpétrées à l’égard des enfants au sein de l’Eglise », ainsi que le réclame l’ONU dans son rapport de janvier 2014, remis au Vatican.

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