Vaccins et opacité des laboratoires

Le virus a pour caractéristiques de se propager rapidement, de muter plus ou moins vite, selon les cas. Les équipes soignantes ont amélioré leurs techniques de soins, même si l’hôpital n’a pas su toujours tirer la leçon de la première vague.

Actuellement, c’est la course à la création du vaccin. En effet, le marché est juteux, 2,4 milliards d’euros de budget européen doivent être consacrés à l’achat des vaccins. Pour sortir vainqueurs, les industriels plaident pour des aides massives à toutes les étapes, de la production à la commercialisation. Ils négocient leur irresponsabilité financière et juridique, ou du moins une indemnisation prise en charge par les pays européens, en cas d’effets secondaires indésirables, donc financée par l’impôt des européens. On  se souvient de ce qui s’est passé avec le Médiator à l’échelon français.

Normalement, en France l’autorisation de mise sur le marché est attribuée après un long et strict processus, qu’en sera-t-il au niveau européen, puisque l’accord final sera donné par la Commission Européenne, dans l’urgence… ?

La transparence est un devoir envers les citoyens et une nécessité absolue en termes de santé publique. Le CNAFAL demande une information claire sur la gestion des vaccins tant au niveau français qu’au niveau européen et espère encore que la santé ne sera pas oubliée au profit des actionnaires des laboratoires.

Jean-Marie Bonnemayre,
Président,
06 23 82 80 22.

Nicole Damon,
Administratrice en charge du secteur Santé,
06 81 21 49 76.

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