Ce n’était pas la première tentative de ce genre et la tentation de ce Gouvernement et des députés à sa botte, était et restera toujours grande, de confier la gestion à des opérateurs privés, ce qui apporterait quelques subsides supplémentaires dans leurs poches.
Pour ce faire, dans les propositions initiales, l’axe 7 du projet de modification des critères de l’ANCV, prévoyait de « Changer la nature juridique de l’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV) et envisager la fin de son monopole pour diffuser largement le Chèque-Vacances et soutenir les politiques sociales ». Comme si la concurrence avait fait la preuve qu’elle faisait diminuer le coût de la vie, ce qui est faux, et qu’elle allait soutenir les politiques sociales ! Un leurre, un discours mensonger pour mieux ramener quelques euros des aides aux vacances des plus en difficulté, vers les poches des plus favorisés qui n’ont que faire du peuple.
Les employés de l’Agence et nombre de militants d’associations œuvrant à la défense d’une vie digne pour tous, travaillant à la promotion des vacances grâce à l’aide apportée par l’action sociale de l’ANCV ont amené le rapporteur du projet de loi à le retirer. Nous nous en réjouissons.
Le CNAFAL soutiendra le travail de l’Agence dans sa volonté fondamentale d’aide et de pérennisation de l’action sociale, en faveur des plus précaires. Il soutiendra totalement la détermination des employés de l’Agence, dans la promotion du départ en vacances du plus grand nombre et dans celle de refus de voir l’économie sociale transférée vers une économie lucrative.
Jean-Marie Bonnemayre,
Président,
06 23 82 80 22.
Patrick Belghit,
Secrétaire général,
Responsable du secteur ANCV,
06 87 28 26 93.