Le CNAFAL n’a pas cessé de dénoncer depuis deux décennies le sacrifice délibéré de la jeunesse sur l’autel du libéralisme opérant ainsi une rupture générationnelle de solidarité et obérant l’avenir même du pays.
Le CNAFAL, depuis 40 ans, s’est construit autour de l’idée « d’un salaire social à l’enfant », véritable DROIT sans conditions de ressources pour tout enfant jusqu’à sa majorité ; puis le CNAFAL a réclamé un véritable « revenu social garanti », vrai revenu d’existence pour tout individu de sa naissance à sa mort, la fiscalité corrigeant les écarts par rapport aux autres ressources. Nous sommes dans l’affirmation d’un droit et non pas d’un secours même si, comme d’autres associations, nous avons réclamé l’extension du RSA à tous les 18/25 ans. La France fait figure d’anomalie en Europe ; elle est l’un des rares pays, avec l’Espagne et le Luxembourg, à ne pas avoir accordé un revenu d’autonomie à ses jeunes !
Pourtant la constitution française affirme : « tout être humain qui se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens d’existence convenable ».
Plus que jamais, la situation de crise que nous vivons exige un effort soutenu de la Nation. Cela doit être une priorité. En 1945, la France ruinée avait su trouver les ressources pour mettre en place la Sécurité Sociale !
Le CNAFAL appelle à un sursaut conséquent à l’égard des jeunes.