22 mois de discussions avec le gouvernement et ses représentants pour aboutir à un sur place du gouvernement toujours sourd à la colère des citoyens !
- C’est ce qu’il appelle sa légitimité, comme si avec 22% d’électeurs au 1er tour et un vote de la peur au 2ème tour, tout était permis ! Y compris d’écraser la démocratie sociale !
- On sait que l’objectif, dès le départ, est d’économiser sur les retraités actuels, mais aussi sur les futurs retraités ! Déjà les économies ont été réalisées avec la baisse de l’APL, la non-revalorisation des allocations familiales, la ponction effectuée sur la sécurité sociale pour combler le déficit budgétaire, alors qu’une loi votée par un gouvernement pourtant de droite, l’interdisait !
- Or l’espérance de vie en bonne santé, âge moyen, c’est 63 ans. Or, déjà en 2017, 2 ans avant d’avoir atteint l’âge officiel de la retraite, la moitié des français n’étaient déjà plus en emploi… du fait d’un chômage endémique.
- Or, la réalité des inégalités sociales, c’est la mise en œuvre de contrats de travail de plus en plus courts, les carrières hachées, les périodes de chômage de plus en plus longues, de maladies (notamment professionnelles). Le système actuel compense en partie ces pertes. Or le projet du gouvernement est de bâtir un système qui soit le reflet de la carrière.
- Or, les jeunes sont aussi les plus touchés par le chômage endémique, depuis plus de 20 ans.
- Or, à l’esbrouffe, on nous dit que la valeur du point ne baissera pas, mais on est muet sur sa revalorisation en cas d’inflation, sur les mécanismes de décision et d’arbitrage. Qui décidera ? Le gouvernement seul ! Et en vertu de la règle que le montant global des retraites ne devra pas dépasser 14% du PIB du pays. Autrement dit, futurs retraités, vous êtes enchaînés à vie !
- Or, fruit du hasard, la loi PACTE votée en avril de cette année,prévoit un régime fiscal très allégé pour les placements. Autrement dit, les hauts salaires du privé et du public, pourront « se faire » une retraite complémentaire largement avantageuse, avec ce système, alors, que jusqu’à présent, les très hauts salaires cotisaient à la Sécurité sociale, jusqu’à 8 fois le plafond de la Sécurité sociale ! Exit la solidarité des mieux lotis, à l’égard des plus faibles !
- Le gouvernement fait semblant de s’intéresser aux disparités de revenus et de carrières des femmes. Honte à lui et à ses prédécesseurs ! L’écart actuel, depuis des décennies entre les salaires hommes/femmes est en moyenne de 20%.
- Que le gouvernement décrète immédiatement la parité salariale hommes/femmes, à compétences égales et à grades actuels.
- 5 ans après l’arrivée d’un enfant, les mères perdent environ 30% de leurs revenus salariaux, par rapport à ce qui se serait produit sans cette arrivée ! Naturellement, des pertes encore plus importantes sont observées lors de la venue d’un 2ème ou d’un 3ème enfant ! Les pertes peuvent être encore plus importantes, car, bien souvent, elles occupent des emplois à temps partiel et mal rémunérés ! Ce n’est pas l’aumône de quelques points supplémentaires pour maternité ou chômage qui va régler cette inégalité de fond. Exigeons l’égalité totale des salaires entre hommes et femmes, à qualification égale ! et immédiatement.
Droit dans ses bottes, Edouard Philippe est bien le fils putatif d’Alain Juppé
Jean-Marie
Bonnemayre,
Président,
06 23 82 80 22.