Chacune des organisations présentes, a pu s’exprimer. Voici les grandes lignes de mon intervention :

  • Le CNAFAL a été créé en 1967, par d’authentiques résistants et déportés (André Fortané, mais aussi la première trésorière du CNAFAL était d’origine juive et déportée).
  • J’ai fait référence au colloque du CNAL, tenu il y a 15 mois, à l’initiative de l’UNSA-Education avec un sondage/étude du monde enseignant, qui montrait une véritable acculturation à la laïcité et à la République du corps enseignant ! Problème de formation !
  • J’aurais souhaité que le Ministre de l’Education Nationale soit présent (mais il était excusé), car c’est bien la formation du corps enseignant et les contenus d’enseignement qui sont en question et ce n’est pas quelques heures d’instruction civique, qui résoudront le problème.
  • J’ai dénoncé les dérives identitaires de ces 40 dernières années ; le slogan « black, blanc, beur » a été désastreux pour la laïcité et la République. On ne désigne pas les gens par rapport à une appartenance de religion, de couleur de peau, d’un groupe ethnique, d’une communauté, d’une pratique sexuelle.
  • Le CNAFAL souhaite que l’on revisite cette période, qu’on l’analyse et qu’on en tire toutes les conséquences, du primaire, jusqu’aux facultés.

J’ai terminé en indiquant que « la laïcité s’enseigne, la République s’enseigne ».

Appel de Beauvau – Mardi 19 février 2019

Jean-Marie Bonnemayre,
Président.

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