La décision du Conseil d’Etat du 24 juin dernier a jugé légal l’arrêt de l’alimentation de Vincent Lambert qui lui-même n’avait pas souhaité être maintenu artificiellement en vie.
Le lendemain, la Cour d’Assises de Pau acquitte le docteur Bonnemaison du chef d’inculpation d’empoisonnement.
Le CNAFAL ne peut que se réjouir de ces deux décisions consécutives, lui qui réclame depuis des années le droit pour chacun de maîtriser sa fin de vie.
89% de nos concitoyen(ne)s réclament une loi permettant d’abréger la vie en cas de maladie incurable et de souffrances intolérables !
Il y a urgence que le Parlement légifère sur ce sujet, trop de temps a passé et il serait normal que les politiques prennent conscience de cette attente.
Honte au Conseil de l’Ordre national des Médecins qui a prononcé une interdiction d’exercer à l’encontre du docteur Bonnemaison sans attendre le jugement de la Cour d’Assises!
Le CNAFAL souhaite l’adoption d’une nouvelle loi d’ici la fin de l’année (engagement n°21 de François Hollande lors des présidentielles).