La loi de 1905 est née d’un double mouvement émancipateur :
- Affirmation de la liberté de conscience contre les croyances rendues obligatoires, par différents clergés voulant les imposer à l’ensemble de la société.
- Affirmation d’une liberté politique totale en séparant le champ de la croyance du champ de la délibération et de l’action politique.
Il est frappant de noter le lien entre le « dérapage » indigne concernant la figure de Pétain lors des commémorations du 11 novembre et la remise en question de la laïcité, qui justement avait été attaquée de front, par le régime pétainiste !
L’idéal laïque refuse le racisme et la ségrégation et ne saurait adhérer à la notion de « discrimination positive », qui déjà exerce une distinction entre les personnes suivant leur origine.
La laïcité est une règle de vie en société démocratique, qui s’applique à tous les hommes et les femmes de ce pays, sans distinction de classe, d’origine de confessions et qui donne les moyens à chacun d’être libre de ses engagements, d’en changer, d’évoluer dans une société dite multiculturelle, la laïcité apprend aux individus à coopérer, à trouver les modalités de vivre ensemble dans le cadre des lois de la République.
Cette manœuvre dangereuse du Président de la République ressemble fort à une opération clientéliste, visant à s’attacher une partie des pratiquants musulmans, tout en concédant des privilèges à d’autres clergés, notamment pour reconstituer leur important patrimoine, détenu avant 1905.
Jean-Marie Bonnemayre,
Président,
06 23 82 80 22
Jean-François Chalot,
Secrétaire général,
07 89 05 54 64