Rencontre CNAFAL-ADMD : convergences de vues

Depuis 25 ans, l’opinion des français(es) n’a pas varié : 90% déclarent être d’accord pour une assistance médicalisée à la mort pour abréger les souffrances en cas de maladies insupportables et incurables.

Pour le CNAFAL et pour l’ADMD, chaque être humain doit être maître de sa vie et de ses choix de vie jusqu’au bout. C’est un principe de liberté et de laïcité.

Chacun(e) doit choisir librement et à tout moment sa fin de vie à partir du moment où il (elle) considère que sa situation est insupportable et doit pouvoir bénéficier d’une assistance sans pression aucune (pas plus du corps médical que de la famille) à partir du moment où sa demande est réitérée et incontestablement consentie.

Nous considérons que les  directives anticipées, qui existent déjà dans la législation française actuelle, doivent avoir un caractère opposable puisqu’elles sont l’expression de la volonté lucide et réitérée de la volonté du citoyen.

Le CNAFAL et l’ADMD considèrent qu’il y a depuis trop longtemps, trop d’atermoiements et d’évitements voire de renoncement sous la pression des lobbys cléricaux. Un récent sondage du mensuel « CLES » confirme que deux tiers des français se déclarent incroyants. C’était déjà le cas il y a trois ans relevé par un sondage du Monde des religions ! Alors pourquoi être toujours dans la demi-mesure !

Le CNAFAL et l’ADMD rappellent leur attachement à une loi claire, précise, conforme aux attentes d’aujourd’hui et ne comprendraient pas qu’au cours de l’année 2014 il n’y ait pas l’adoption d’une loi conforme à leurs vœux.

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