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Récit de Madeleine Goldstein -Editions archipoche - Décembre 2014 - 232 pages - 12 mois en enfer
« Le 27 janvier 1945, tout en repoussant devant elles la Wehrmacht, les troupes soviétiques découvrent le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, à l’ouest de Cracovie (Pologne), aujourd’hui le plus emblématique des camps nazis. »
Beaucoup de prisonniers déportés n’étaient plus dans ce camp et dans les autres le 27 janvier 1945.
Madeleine et Jacques Goldstein, juifs , résistants étaient parmi ces hommes et ces femmes qui ont commencé dès janvier 1945 une marche de la mort conduite, surveillée par les SS qui organisaient entre les deux lignes de front, l’américaine et la russe, une marche forcée.
Les plus faibles des prisonniers, épuisés étaient abattus froidement par les soldats nazis, certains réussirent à survivre dans des conditions difficiles, inhumaines.
Madeleine Goldstein raconte sa vie et celle de son mari quand ils se sont retrouvés à Drancy après quatre mois de cellule avant d’être séparés sur la rampe de Birkeneau durant leur départ vers les camps d’extermination.
Jacques a crié à sa femme avant la séparation forcée : « On se retrouvera ».
L’a-t-elle cru ?
Chacun de son côté a connu la peur, la douleur, l’humiliation la mort qui touchait des proches mais aussi la solidarité.
Ce livre co-bibliographique est passionnant.
L’auteure nous conte son calvaire mais aussi sa force et celle de son mari et leur ingéniosité.
Il fallait vivre coûte que coûte tout en restant des humains et en refusant le chacun pour soi.
Ils rencontrent dans ces camps des gens fort différents et de fortes personnalités comme Paulo qui bravait les autorités en se plaignant des rations de pain trop petites !?
Etait-il fou ? « ou n’était-il que l’expression d’une folie qui s’était répandue sur la terre ? En tout cas, aussi surprenant que cela paraisse, il ne fut pas puni pour sa conduite ; il devait même appartenir au contingent de ceux dont on dirait un jour : « ils sont rentrés ».
Les deux époux se retrouvent par miracle et vont rejoindre leur fille de 4 ans cachée dans une famille.
Ce récit à peine croyable est une des pages d’histoire écrite par des rescapés des camps de la morts qui, français avant tout sont restés en France, refusant de partir en Israël car leur pays est ici et nulle part d’autre.
Après des dizaines d’années de silence, ils racontent pour qu’on n’oublie pas innommable.
Le CNAFAL
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Familles Laïques est la revue trimestrielle du CNAFAL. Elle est le reflet des positions du CNAFAL et s’appuie sur l’actualité.