Le Conseil National des Associations Familiales Laïques scandalisé

Le projet de loi bioéthique doit être examiné dans les prochains jours, par la Commission spéciale du Sénat pour être débattu en séance à partir du 21 janvier prochain.

Afin d’influencer le vote, l’association Alliance-Vita, bien connue pour sa lutte contre l’IVG et la PMA, a lancé une grande campagne d’affichage dans les plus importantes gares parisiennes.

Cette campagne valorisant la maternité, la paternité, le respect de la vie, conditionne la progression de la société à ces 3 formules. Par ces publicités et sous prétexte d’évolution de la société, Alliance-Vita veut mettre en cause :

  • La PMA pour toutes les femmes.
  • Les derniers arrêts de la Cour de cassation permettant de donner une identité aux enfants nés par GPA à l’étranger.
  • Le droit à l’IVG, adopté par la loi du 17 janvier 1975 et renforcée par celle du 4 août 2014, niant ainsi la loi Française Républicaine.

Cette campagne a été dénoncée par plusieurs élus, ainsi que par la Maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a demandé à la société Mediatransport, qui gère les espaces publicitaires de la SNCF et de la RATP, le retrait de ces affiches. En réponse, la Régie de Mediatransport a considéré qu’elle se devait de respecter la pluralité des expressions, mais a concédé une négligence. Aussi, elle a procédé au retrait.

C’était sans compter sur la ténacité d’Alliance-Vita. Celle-ci a mené une action en référé devant le tribunal judiciaire de Paris, qui lui a donné raison, en exigeant le ré-affichage de cette campagne dans les gares.

Le CNAFAL s’étonne de la décision du tribunal et considère que celle-ci ouvre la porte à tous les extrémismes qu’elle encourage la surenchère. Alliance-Vita ne s’y est pas trompé et a d’ailleurs déjà annoncé vouloir installer dans toutes les rues de Paris, la totalité de cette campagne d’affichage.

Le CNAFAL s’interroge également sur le coût, pour une association, d’une telle campagne, ainsi que sur les financements de celle-ci.

Le CNAFAL dénonce ces tentatives d’intimidation, il apporte son soutien à tous les élus ayant réagi face à ces actions et demande le retrait immédiat de ces affichages.

Marie-Odile Pellé-Printanier,
Vice-Présidente.
06 85 88 60 78

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