L’actuel secrétaire d’Etat à l’Education et à la Jeunesse veut la privatisation de l’ANCV (Agence Nationale des Chèques Vacances)

La création de l’ANCV, par le ministre André Henry, renouait avec l’esprit de 1936 et la création des congés payés, en permettant à tous nos concitoyens de faire une « pause », par rapport à un quotidien difficile. Rappelons d’ailleurs, que l’octroi des chèques vacances, s’effectue sur des critères de ressources !

Alors qu’on se dirige vers 7 millions de chômeurs et une précarité grandissante, Gabriel Attal, le Secrétaire d’Etat, sus nominé, « celui dont l’arrogance naturelle ne se tait que lorsqu’il se trouve face à l’héritier d’une grande famille[i] », se prépare à livrer cet établissement à des opérateurs privés, tels qu’Accor et autres, au prétexte d’en faire bénéficier les petites entreprises et les commerçants !

Rappelons que l’ANCV ne bénéficie d’aucune subvention et paye l’impôt sur les sociétés. Elle fonctionne en auto financement en prélevant une commission de 1%, là où les chèques restaurants, prélèvent 4 à 5%.

De plus, le gouvernement et ses serviteurs zélés, ne pensent que bénéfices, privatisations, spéculations… quelques jours, à peine, après le déconfinement des familles, dont les plus modestes peuvent espérer changer d’air ! Et un petit commerçant ou un auto entrepreneur, peuvent bénéficier de chèques vacances !

Chaque année, l’ANCV permet à 250 000 familles de partir en vacances et la plupart ne pourraient le faire sans l’ANCV !

C’est bien une agression de classe que pratique le Secrétaire d’Etat, adepte de l’outrance de classe, telle que dénoncée dans l’ouvrage cité.

Au secours, France Populaire, les « ci-devant » sont de retour, avec la morgue qui leur sied !

Jean-Marie Bonnemayre,
Président,
06 23 82 80 22

Patrick Belghit,
Secrétaire général,
06 87 28 26 93


[i] Citation de Juan Branco, Crépuscule – Editions Le Point

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