Le site du Conseil National des Associations Familiales laïques (CNAFAL), association agréée d'aide aux consommateursNous connaitre
L’annulation de la décision de la Municipalité de Chalon-sur-Saône, visant à supprimer les repas de substitution – annulation prise par de Tribunal de Dijon - a fait couler beaucoup d’encre.
La question relative à la restauration scolaire est importante, rappelons, pour mémoire, les chiffres publiés il y a un an et demi qui montraient qu’un élève sur 5 des quartiers populaires récupéraient du pain à la cantine scolaire.
Rappelons aussi qu’hier comme aujourd’hui, c’est pour ces enfants le seul repas équilibré de la journée.
La laïcité est convoquée à l’occasion de ce débat.
Il faut là être clair : il faut distinguer entre le refus légitime de mettre le doigt dans l’engrenage : pas d’interrogations, pas d’examens pendant les jours précis déterminés par des religions, refus de certains cours, ce qui est inacceptable et la prise en compte des choix alimentaires des familles.
Vous trouverez ci-dessous un texte écrit au moment où la Municipalité de Chalons avait pris sa décision :
Le restaurant scolaire pour tous
Ce texte est une avancée….
Malheureusement le train de sénateur étant lent…. Il y aura au moins une navette puis il faudra attendre les décrets d’application avant que cette loi progressiste s’applique.
En ce qui concerne la laïcité et les principes d’égalité, il faudra que le législateur utilise deux clés complémentaires :
Quant aux tarifs pratiqués, il faudrait une harmonisation permettant l’application du principe d’équité, en instaurant le quotient familial.
Il y a aussi le problème de la « surveillance » de la restauration scolaire où aujourd’hui tout est possible. Dans des localités vous avez une personne volontaire qui « garde » une salle à manger pleine d’enfants, alors que dans d’autres, les élus ont choisi de recruter des personnes formées et d’appliquer un taux d’encadrement raisonnable.
Pour passer du rêve ou des intentions à la réalité, il faudrait que la restauration collective pour enfants soit règlementée.
Pour ce faire, je ne vois qu’une seule solution : sa reconnaissance comme service public éducatif avec une prestation de la CAF, ce qui obligerait à instaurer un quotient et à prévoir un taux d’encadrement précis.
Je sais, nous sommes en période de restrictions budgétaires… mais si l’on considère que la restauration scolaire est « une chose sérieuse » il faut y mettre des moyens….
Ce texte n’est pas exhaustif, il faudrait aborder d’autres problèmes comme celui de la qualité des mets et des verrous à faire sauter, comme celui qui empêche bien souvent les restaurants scolaires de se fournir en denrées alimentaires chez le petit producteur du coin… pour respecter la Législation européenne ?
Jean-François Chalot
Le CNAFAL
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Familles Laïques est la revue trimestrielle du CNAFAL. Elle est le reflet des positions du CNAFAL et s’appuie sur l’actualité.