Le site du Conseil National des Associations Familiales laïques (CNAFAL), association agréée d'aide aux consommateursNous connaitre
Le CNAFAL approuve toutes les mesures qui tendent à rééquilibrer les aides aux familles en direction des plus pauvres. Là est la vraie universalité !
Le CNAFAL n’a pas caché son approbation des mesures adoptées, ces dernières années, tendant à réduire l’aide versée aux familles les plus aisées (abaissement du quotient familial, modulation des allocations familiales, réformes ciblées des prestations d’accueil du jeune enfant).
Les ménages, impactés par cette mesure effective depuis 2014, appartiennent pour 80% d’entre eux aux 20% des familles les plus aisées.
Désormais, les allocations familiales sont divisées par deux au-dessus de 6 000 euros de revenu mensuel pour un ménage et par quatre pour un revenu de 8 000 euros.
Malgré ces mesures, la Cour des Comptes souligne que la prise en charge du coût de l’enfant est, comparativement aux autres pays européens, élevée à tous les niveaux de revenus, même si encore un effort de justice sociale doit être poursuivi en faveur des familles pauvres.
« La France se caractérise notamment par la prévalence de la pauvreté pour les familles avec un seul enfant. »
Le CNAFAL n’a cessé de réclamer depuis 1978, le versement d’allocations familiales dès le premier enfant !
La Cour des Comptes souligne que « la prévalence de la pauvreté chez les couples avec un enfant est supérieure à celle observée chez les couples sans ou avec deux enfants, configuration qui n’est que peu observée dans les pays comparables ».
En France, les soutiens aux familles sont moins ciblés sur les familles pauvres que dans un grand nombre de pays européens. Il est vrai que le poids de l’idéologie familialiste a été prégnante tout au long du XXème siècle : une véritable « mystique » de la famille idéale a été développée avec trois enfants et plus et la place de la mère au foyer.
Ce que les conservateurs d’aujourd’hui oublient c’est que la Sécurité Sociale a été fondée pour lutter contre les terribles inégalités sociales qui ont conduit la France et d’autres pays européens à se tourner vers des solutions fascistes. Peut-on continuer à prétendre représenter toutes les familles auprès des pouvoirs publics (mission de l’UNAF confiée par la loi) et oublier les millions de familles pauvres. Il y a là une faille dans le devoir de représenter toutes les familles !
Pierre Laroque, « père de la sécurité sociale » lui-même, dès 1969, envisageait dans la préparation du Plan l’idée d’une modulation des prestations familiales en fonction des ressources familiales !
C’est la raison pour laquelle le CNAFAL réclame la mise en place d’une allocation familiale dès le premier enfant, le rétablissement de la prime de naissance au 7ième mois, la poursuite de l’augmentation de l’allocation de soutien familial et du complément familial, l’augmentation de l’offre de garde pour les jeunes enfants et la mise en place d’un revenu social jeune pour la tranche 20-25 ans.
Jean-Marie Bonnemayre,
Président,
06 87 37 16 64.
Jean-François Chalot,
Secrétaire général,
07 89 05 54 64
Le CNAFAL
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Familles Laïques est la revue trimestrielle du CNAFAL. Elle est le reflet des positions du CNAFAL et s’appuie sur l’actualité.