Choisir sa fin de vie : Un droit citoyen

Mais l’amendement soutenu par 130 députés de gauche et demandant clairement « une assistance médicale à mourir » est écarté par 89 voix contre 70 ce que le CNAFAL regrette. La liberté du citoyen face à la mort est bafouée par le rejet de cet amendement.

On peut noter de petites avancées dans le fait qu’il n’y a pas de clause de conscience pour les médecins et une formation aux soins palliatifs proposée aux étudiants en médecine, aux médecins, aux infirmiers, aux aides-soignants et aux aides à domicile.

Le CNAFAL est en plein accord avec les propos du professeur Jean-Louis Touraine : « en France, il y a du mal à mourir, si nous voulons que cela change il y a à faire vivre la liberté de choix. Et dans les choix en fin de vie, il y a celui que l’on puisse avoir l’aide à mourir ».

A trop vouloir chercher le consensus à tout prix, on adopte des demi-mesures et on se cache derrière des litotes !

Le CNAFAL regrette que cette loi ne tienne pas compte des réalités, des désirs de citoyens qui veulent pouvoir maîtriser jusqu’au bout leur vie.

Le CNAFAL continuera à faire connaître l’importance du rôle de la personne de confiance et des directives anticipées afin que l’équipe médicale, en liaison avec la famille puisse faire respecter la « dernière volonté » du malade qui est sa « dernière liberté », celle de choisir sa fin de vie.

Le CNAFAL approuve la création d’un registre national des directives anticipées ce qui présente un progrès et une garantie du respect de ses dernières volontés.

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