L’enquête effectuée par Générations Futures met l’accent sur les dangers des pesticides utilisés à fortes doses dans les zones viticoles, arboricoles, de grandes cultures, particulièrement au printemps. Les chiffres sont affolants : on retrouve en moyenne près de 20 pesticides par habitation testée dont près de 12 sont des Perturbateurs Endocriniens potentiels.
Que dire du « diuron » pesticide retrouvé dans plus de 90 % des poussières des habitations testées, pourtant interdit en France depuis décembre 2008.
Encore une fois l’industrie de la chimie ignore les dangers des PE pour la santé : diabète, infertilité, puberté précoce, veut ignorer que ces poisons sont particulièrement dangereux pour le fœtus et le jeune enfant, même à très faible dose, qu’ils mettent en danger la santé des exploitants agricoles.
Le CNAFAL demande la publication d’une définition des perturbateurs endocriniens, ce qui permettrait de limiter les batailles d’experts quant à la dangerosité à faible dose. Demande que le Gouvernement intervienne fermement auprès de la Commission européenne pour que demain cesse cette utilisation généralisée aux pesticides qui empoisonne la planète.
Nicole Damon – responsable santé