Objets connectés en santé

Certains objets connectés, composés de capteurs qui envoient des informations vers une application mobile ou un service web, ont un usage purement personnel (évaluer sa forme, progresser dans un sport, maigrir…), d’autres s’intègrent dans une stratégie de prise en charge globale du patient (bien prendre son traitement, contrôler sa tension, sa fréquence cardiaque, mesurer sa glycémie…). Bracelets, balances, tensiomètres, fourchettes, brosses à dents, piluliers, vêtements, etc. les applications sont déjà nombreuses.

–          Une importante zone d’ombre existe entre dispositifs médicaux et dispositifs de confort, par exemple les balances ou pilulier connectés qui ne sont pas soumis à la réglementation. Dans ce cas des risques non détectés, non évalués existent lié à un ensemble normatif complexe, difficile à comprendre et très dépendant de la bonne volonté du fabricant ou de l’importateur.

–          Le prix du matériel informatique est important : achat, entretien, connexion aux réseaux d’où un risque de fracture numérique, par le coût (précaires, population fragilisée). De plus la complexité de certaines procédures ne permette pas une adaptation facile pour ceux qui n’ont pas l’habitude des écrans.

–          Des risques de cybersécurité classique (cryptoblocage, usurpation d’identité) conjugué à des problématiques de vol de donnés encore aggravées par la nature très sensible des dispositifs de santé

–          Ces nouvelles technologies apportent déjà une aide précieuse dans la prévention, le suivi des patients, il faut quand même être vigilant sur le fait que ces processus ne soient pas que quantitatif, mais qu’ils prennent en compte aussi le qualitatif, dans l’intérêt des patients.

–          Par ailleurs de plus en plus de personnes se découvrent électrohypersensibles et sont malades des ondes. Sans nier l’intérêt possible pour certains de ce type d’objets, il est important de prendre en compte qu’ils peuvent également faire courir un risque pour la santé, l’OMS les classes comme cancérigènes probables.

–          Le CNAFAL insistera sur l’obligation générale de sécurité définie dans le code de la consommation et sur la nécessité de dépasser le cadre national et européen.

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