Emmanuelle COSSE, ministre du logement, a pris une décision courageuse pour toutes les personnes en grave difficulté de paiement de loyer et de surendettement.
Le CNAFAL, depuis des années, fait la démonstration qu’expulser des locataires de bonne foi et structurellement en impayé de loyer par défaut de ressources coûte entre 3 et 5 fois plus cher à l’état et aux collectivités locales (voir FL n°110 de novembre 2014 disponible sur le site).
Aussi le maintien des aides, mécaniquement, fera apparaître des dettes beaucoup moins importantes et déprimantes pour ceux qui les subissent par défaut de ressources (essentiellement ceux qui sont en dessous du seuil de pauvreté soit 987 euros par mois selon l’INSEE).
De même, une meilleure coordination entre l’organisme payeur et la CCAPEX devrait améliorer la prévention des expulsions, tout comme le traitement le plus en amont possible.