Comment expliquer cet acte qui heurte tous les citoyens attachés à leur école ?
Bien sûr, la faute des parents vient en tête des raisons invoquées. La désespérance des familles frappées par le cancer du chômage, le surendettement, la surpopulation dans des appartements trop petits ont leur part de responsabilité.
Notre association familiale laïque implantée sur le « plateau » de Melun avait déjà alerté la municipalité et la police sur le climat régnant dans ces quartiers.
Comment oublier la diminution des subventions municipales aux associations locales qui oeuvrent quotidiennement à la préservation du lien social ?
Dans le contrat de ville de la communauté d’agglomération Melun Val de Seine (CAMVS),il est prévu un champ d’action concernant l’éducation et la sécurité, Cependant, ce contrat de ville a été établi sans concertation avec les associations locales.
Selon la police, les actes de violence, dégradation et autres délits sont de plus en plus graves et commis par des enfants de plus en plus jeunes.
Les autorités locales ont le devoir d’écouter et de répondre aux associations locales comme la nôtre.
Au-delà des condamnations spontanées, il nous faut combattre pour que chacun trouve sa juste place dans nos quartiers.
Pour le CDAFAL 77 ( Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques)
Le secrétaire général
Jean-François Chalot