Ecotaxe : le spectacle de la Jacquerie ne doit pas l’emporter sur les problèmes de fond

Le CNAFAL est favorable à tout ce qui concourt à une économie en faveur du développement durable et de l’économie circulaire. Cela suppose une réflexion en amont sur l’aménagement du territoire, sur un mode de production articulé sur une concurrence féroce des territoires et des hommes, sur une organisation qui a développé à outrance le zéro stock, le juste à temps, qui entraînent l’explosion des transports routiers permanents et le travail de plus en plus à horaires décalés et mal payés.

Pour le CNAFAL, c’est bien le mode de production, l’organisation économique, qui doivent être mis en cause plus que l’écotaxe, dont le principe avait été adopté à l’unanimité ! Elle mérite sans doute un examen approfondi pour l’ajuster et l’assouplir à la réalité.

A ne pas poser globalement les problèmes, il ne faut pas s’étonner d’un blocage.

Cela dit, le CNAFAL condamne les destructions, car au fond, c’est le contribuable qui va payer (environ 1 milliard d’euros) et doublement il faudra pallier l’absence de recette et la réparation des dégâts ! Le CNAFAL ne peut accepter cela.

Dès lors, le CNAFAL demande la fin des concessions de péages d’autoroutes à des sociétés privées et le retour immédiat dans le giron public : cela évitera de verser 1 à 2 milliards d’euros à des actionnaires des grandes sociétés qui ont été adjudicataires du marché grâce à Balladur. Juste retour des choses, juste exigence de justice sociale !

Partager cet article