Familles Laïques

Avec la hausse contractée en janvier 2013, il s’agira d’une hausse totale de plus de 3% par rapport à l’hiver dernier.

Les 2/3 de ces foyers, chauffés au gaz paieront la note la plus salée.

Alors que la précarité énergétique touche 2 à 3 millions de familles en France et que 70 % de la consommation totale des logements est due au chauffage, comment les pouvoirs publics peuvent-ils encore autoriser une augmentation du prix du gaz ?

De ce fait beaucoup de ces personnes vont être contraintes à renoncer à se chauffer correctement au détriment de leur santé et de leur confort.

Le CNAFAL s’insurge contre cette ponction financière qui grèvera le budget de très nombreuses familles déjà en difficulté.

Il s’inquiète de l’évolution programmée, annoncée par le rapport parlementaire du député socialiste Christian Eckhert, qui prévoit une hausse qui «  correspond à 1,41 euro du mégawattheure en 2014, 2,93 euros en 2015 et 4,45 euros en 2016. Soit un surcoût de la facture annuelle d’environ 75 euros en 2016 pour un ménage avec une consommation usuelle de 17 mégawattheures par an. »

En urgence, le CNAFAL réclame l’adoption du décret qui doit rendre effective l’extension des tarifs sociaux à 4 millions de foyers. Pour qu’il s’agisse d’une aide significative et afin de tenir compte de l’augmentation du coût de la vie, il est impératif que ces aides soient rapidement revalorisées. En ce qui concerne la fixation des prix du gaz, le CNAFAL appelle au gel des tarifs réglementés et à la mise en place d’un moratoire.