Après une baisse de 4,5% en 2013, l’écologie paye un lourd tribut face à la crise. Le CNAFAL ne peut entériner, même au nom de la résorption des déficits, un tel coup de ciseau.
Pourtant, lors de sa première conférence environnementale en septembre dernier, François Hollande assurait que la transition énergétique serait bien inscrite dans l’action gouvernementale. « Je veux faire de la France, la nation de l’excellence environnementale ».
- Réduire de 75 à 50 % la part du nucléaire dans la production de l’électricité d’ici 2025.
- La fermeture de Fessenheim d’ici à 2016.
- L’interdiction des forages de gaz de schiste.
- L’utilisation des fonds de la Banque publique d’investissement pour financer la transition écologique de l’économie.
- Lancer un « vaste plan » pour permettre à « un million de logements par an de bénéficier d’une isolation thermique de qualité ».
Outre les économies d’énergie induites par la transition écologique promise, le développement de nouvelles filières peut être créateur d’emplois. Alors pourquoi sabrer dans ce budget, Monsieur le Président ?
La baisse importante de son budget, prouve une nouvelle fois que la transition énergétique n’est pas une priorité du gouvernement malgré le nombre d’emplois qu’elle génère !!
Pour le CNAFAL sacrifier l’environnement, c’est aussi sacrifier l’humain à l’économie.
Il est temps d’inverser le rapport.