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Immigration

le CNAFAL et le droit à la langue du pays d’accueil

Texte de Jean-Marie Bonnemayre, Président du CNAFAL, membre du Haut conseil de la famille et administrateur à l'UNAF.

Je rappelle que l’UNAF est chargée de représenter l’ensemble des familles, y compris les étrangers depuis la loi de 1975, auprès des Pouvoirs Publics.

Le CNAFAL, au sein de l’UNAF s’est inscrit à la lettre dans cette mission.

Quelques éléments préalables doivent être rappelés :

–  L’immigration sera l’horizon indépassable du XXIème siècle : de plus en plus nombreux sur l’ensemble de la planète et dans tous les sens, les immigrants se déplacent soit à cause des guerres, soit à cause de la famine, soit à cause des catastrophes climatiques ou des déséquilibres économiques mondiaux. Ça bouge partout et ce siècle sera celui de la mobilité.

–  Je veux dire aussi que les migrants ont rapatrié de par le monde 264 milliards de dollars en 2006, soit le triple du montant de l’aide internationale au développement. Les envois financiers à leurs familles, non seulement empêchent ceux qui sont restés de sombrer un peu plus dans la pauvreté et donc de provoquer de nouveaux départs, mais aussi financent des soins de santé, d’éducation et la création d’entreprises locales qui dynamisent l’économie locale.

Conclusion, la libre circulation favorise aussi l’économie mondiale, mais ce n’est jamais chiffré.

–  Chaque année, 2 millions d’étrangers s’installent illégalement en Europe qui a énormément besoin de main d’œuvre, notamment en Europe du sud, en Allemagne, ou dans les pays de l’Est, qui subissent de plein fouet la crise démographique. Berlusconi, lui-même, pourtant élu dans les années 90, après une campagne contre l’immigration, a été obligé lui-même de faire régulariser 800 000 clandestins.

L’Espagne récemment a fait de même. L’Europe n’est donc pas une forteresse, et ne peut l’être, mais les dégâts humanitaires sont énormes : des milliers de noyés, le trafic des êtres humains continue de plus belle. Pourtant on a aboli l’esclavage, mais l’économie souterraine ou immergée en profite beaucoup. Le contrôle des frontières, les procédures d’expulsions, tout l’appareil bureautique lié à la reconduite à la frontière coûtent de plus en plus chers, mais sans doute en vain ; même les USA avec le mur érigé à la frontière mexicaine n’arrivent pas à endiguer l’immigration provenant d’Amérique latine.

Au final, c’est une double image dégradée qui sort de ce contexte : dans les pays de la Francophonie, mais aussi au-delà, c’est l’image de la France qui est durablement ternie ; de l’autre, on dégrade devant l’opinion publique, les immigrés de plus en plus traités comme des délinquants. Les immigrés ne sont pas des soldats d’une armée d’occupation, mais des gens à la recherche d’une vie meilleure et assoiffés de justice sociale.

Le CNAFAL

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