Le site du Conseil National des Associations Familiales laïques (CNAFAL), association agréée d'aide aux consommateursNous connaitre
Invité à Toulouse par la "France Insoumise", à donner une conférence sur les "trois boussoles de la laïcité" aux Amfis de la fin août, Henri Peña-Ruiz a été injustement attaqué par une minorité de militants présents, en tronquant et en isolant un bout de phrase sorti de son contexte.
En effet, Henri Peña-Ruiz pour bien faire comprendre ce qu’était la liberté de conscience, a indiqué qu’il était tout à fait permis d’être « islamophobe » « cathéphobe » ou « athéphobe ». Ainsi, il indiquait qu’aucune religion, aucune pensée philosophique ou politique, n’était au-dessus de la critique. On a le droit, en « pays laïque » de pratiquer la religion de son choix ou de ne pas pratiquer. Tel est le théorème de base. En France, le droit de blasphémer n’est pas puni. Ailleurs, il peut valoir la peine de mort.
En France, le monde ne se partage pas entre islamophiles et islamophobes. La vie en société ne saurait se résoudre à l’établissement d’une jurisprudence de pratiques et de relations intercommunautaires. Cette option, c’est la pratique anglo-saxonne, libérale, précisément celle que Macron cherche à installer en France. Elle remet en cause les fondements de la République ! C’est cela qui est en jeu ! Et tous ceux qui connaissent bien Henri Peña-Ruiz, savent que c’est ce combat là qu’il mène.
La République Française veut des hommes et des femmes libres de leurs choix, aptes à l’esprit critique et à des choix de raison. La République ne peut être sous l’influence de groupes de pression, qu’ils soient religieux, financiers ou autres !
La République laïque accueille tous les hommes, quelles que soient leurs options spirituelles, à condition qu’ils acceptent volontairement la loi commune qui fonde son existence et qui est facteur de concorde, c’est-à-dire la laïcité. C’est cela qu’ont remis en cause ceux qui ont apostrophé si durement et indument, Henri Peña-Ruiz.
Que dit l’article 10 de la loi de 1905 ? « Nul ne peut être inquiété pour des opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public ».
Concrètement, cela veut dire que toute religion est renvoyée à un statut de conviction personnelle, d’opinion, donc discutable dans le cadre de la liberté d’expression et la liberté de conscience. C’est le socle de la loi de 1905, qui sépare l’Etat républicain des religions.
Le CNAFAL constate, à regret, que l’affaissement de l’école républicaine et laïque voulue par les libéraux, conduit à des confusions qui peuvent, à la longue, se révéler destructrices !
Les trois boussoles de la laïcité
Jean-Marie Bonnemayre,
Président du CNAFAL,
06 23 82 80 22.
Jean-François Chalot,
Secrétaire général,
07 89 05 54 64.
Le CNAFAL
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Familles Laïques est la revue trimestrielle du CNAFAL. Elle est le reflet des positions du CNAFAL et s’appuie sur l’actualité.