Le site du Conseil National des Associations Familiales laïques (CNAFAL), association agréée d'aide aux consommateursNous connaitre
Alors que le réchauffement climatique s’aggrave, dans beaucoup de pays on utilise à grande échelle les ressources énergétiques carbonées fossiles, ce qui continue de dégrader la situation de notre planète.
Pourtant on sait que ces ressources sont limitées, mais tant pis pour les générations futures. Les ressources pétrolières disparaissent peu à peu. Alors, aux États-Unis et au Canada on se rabat sur les dernières ressources encore possibles : les huiles lourdes extraites des schistes bitumineux. On va les chercher en grande profondeur ce qui entraîne la pollution des nappes phréatiques. Concernant le pétrole et les huiles minérales, plutôt que de les gaspiller en les brûlant, il serait préférable d’en conserver une partie car leur très grande diversité moléculaire est utile pour la pétrochimie, par exemple pour produire de nouveaux polymères et matières plastiques pour des destinations très ciblées. Il n’y a d’ailleurs pas que les ressources carbonées fossiles qui ont une fin, les ressources de l’énergie nucléaire aussi. Il faut donc changer fondamentalement le système.
Or notre planète reçoit depuis des milliards d’années, et recevra encore les prochains milliards d’années, l’énergie du soleil. C’est une énergie énorme, dix mille fois plus grande que l’énergie actuellement dépensée par l’ensemble de l’humanité. Il suffirait donc d’en utiliser un dix millième pour assurer notre consommation énergétique actuelle. On utilise déjà beaucoup cette énergie solaire sans y penser, car en plus de la lumière et de la chaleur, le soleil permet la photosynthèse des plantes et donc la vie. Le cycle de l’eau est également entièrement dépendant de l’énergie solaire et permet l’hydroélectricité. Les vents, liés aux différences de température, et donc l’énergie de nos éoliennes, sont aussi d’origine solaire. De même pour les courants marins, qui pourraient dans un futur proche, être utilisés dans quelques sites propices, comme à l’ouest de la Bretagne, pour faire produire du courant électrique par des hydroliennes. Même si pour un tas de raisons il n’est pas souhaitable d’élargir la production d’hydroélectricité par les barrages, il n’en reste pas moins qu’on pourrait investir plus dans la production électrique par les éoliennes marines et les hydroliennes1. Une bonne partie, plus de la moitié, devra être de l’énergie produite par l’utilisation directe de l’énergie solaire. D’autres grandes voies sont possibles : les cellules photovoltaïques et les capteurs solaires peuvent être installés sur les toits des maisons, des immeubles, des usines, des hangars agricoles, des parkings, etc. Mais comme la production de nuit est inexistante, il faut donc conserver pour la nuit une partie de l’énergie produite. Le faire avec des batteries est assez limité ; le mieux serait de produire par électrolyse de l’eau, de l’hydrogène et de l’oxygène qui seraient ensuite recombinés la nuit pour produire de l’électricité. On sait faire mais beaucoup de recherches sont encore nécessaires pour augmenter l’efficacité et diminuer le coût des catalyseurs. Il est enfin nécessaire de produire le plus gros de cette énergie d’origine solaire, dans des régions favorables.
Pour conclure, d’énormes investissements sont nécessaires et seraient idéalement conduits par un gouvernement mondial efficace, au-delà des égoïsmes nationaux. Rappelons qu’un gisement important d’énergie se trouve dans la sobriété et l’efficacité énergétique.
1. Même si ces solutions peuvent présenter des inconvénients pour le milieu marin.
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Familles Laïques est la revue trimestrielle du CNAFAL. Elle est le reflet des positions du CNAFAL et s’appuie sur l’actualité.