La Journée internationale des droits de la femme a été officialisée en 1977 par les Nations Unies. Depuis, une fois par an, on souligne les inégalités, mais les écarts demeurent, les violences faites aux femmes perdurent, le harcèlement persiste.
Pour le CNAFAL, l’égalité c’est tous les jours et partout : dans le couple, à la maison, dans l’éducation, l’entreprise, la vie politique, le sport, la société, etc. Pour le CNAFAL, c’est la journée internationale des droits de toutes les femmes.
Pour le CNAFAL, les inégalités sont construites en société, par la société et ne doivent plus faire partie de « l’éternel féminin », cher à l’idéologie familialiste.
Le CNAFAL dénonce entre autres :
- Les violences à l’égard des femmes (1 sur 3 décède sous les coups de son compagnon chaque année).
- Le viol endémique en France (8 femmes sont violées chaque heure).
- Les abus sexuels notamment dans l’armée avec le silence de la hiérarchie.
- Le harcèlement sexuel au travail, (20% des femmes actives ont été confrontées à une situation de harcèlement sexuel et pour 64% des français, travailler dans un environnement avec des blagues à caractère sexiste est fréquent !).
- La trappe à la précarité par les emplois à temps partiels (plus de 80% sont réservés aux femmes et dans des secteurs déjà très largement féminisés…).
- L’écart salarial entre hommes et femmes qui perdure, surtout dans les milieux modestes ou défavorisés (27% en moyenne) et aussi chez les cadres à poste égal, les femmes gagnent encore 8,5% de moins.
- La restriction d’accès des femmes aux postes de décision, notamment en management.
- La double journée imposée par le travail domestique (70% du travail domestique est assumé par les femmes).
- La division sexuelle des métiers (la moitié des femmes actives se concentrent sur 20% de métiers).
- La minorisation de la présence des journalistes femmes dans les médias audio-visuels (15 à 41%), suivant les rubriques concernées) (76% des reportages sont consacrés aux hommes).
- Une démocratie au rabais, quand 16% seulement des femmes sont maires (les principaux postes d’adjoints sont réservés aux hommes) que 27% des femmes sont députés et 25% sénatrices.
Le CNAFAL exige :
- La poursuite énergique de la lutte contre toutes ces discriminations, déjà engagée par la Ministre Najat Vallaud-Belkacem, mais encore insuffisante, notamment par l’éducation des enfants dès le plus jeune âge, à l’égalité hommes/femmes, par la refonte des manuels scolaires, l’application des ABC de l’égalité, l’application de la loi Bachelot sur l’éducation sexuelle à l’école.
- La parité totale dans toutes les institutions, y compris politiques et le partage intégral du congé parental.
- La réouverture de centres IVG dans tous les hôpitaux, avec un personnel dédié.
- L’ouverture de la PMA pour toutes les femmes.
Pour le CNAFAL, l’égalité doit être un concept concret et non un slogan destiné à se donner bonne conscience.
Il faut vraiment en finir avec les inégalités hommes/femmes.
Pour en savoir plus : http://www.cnafal.org/wp-content/uploads/2015/03/Laïcité-et-féminisme.pdf