C’est le résultat des impayés qui augmentent. Nul ne peut croire que s’éclairer à la lampe électrique, à la bougie, ou cuisiner sur les réchauds de camping, est gratifiant.
Naturellement, les risques d’accidents sont multipliés. En général aussi, les impayés liés à l’énergie vont de pair avec les impayés de loyer !
Les hausses des tarifs de l’électricité, ne sont pas anodines. Qu’on en juge : 5,9% en juin pour l’électricité, puis 1,3% en août, sans compter celles qui ne vont pas manquer d’arriver en 2020… ! Sans compter la désindexation des prestations sociales !
Jean Gaubert, le médiateur de l’énergie, note que la libéralisation des marchés, n’a aucun impact sur la baisse des prix et la qualité de service. Pour le CNAFAL, l’action du médiateur de l’énergie mérite d’être amplifiée. Intermédiaire indispensable entre les consommateurs, les distributeurs et producteurs d’énergie, il est à même de dénoncer les mauvaises pratiques des opérateurs et leur peu d’empressement pour les corriger.
La tentation est grande pour ce gouvernement libéral, de faire des économies de bout de chandelle sur le dos des consommateurs, en fusionnant l’institution avec d’autres organismes publics, comme cela vient d’être effectué avec la dissolution de la MIVILUDES, pour laquelle le CNAFAL vient de protester !
Comme toujours, derrière les apparences de réorganisation, sous prétexte d’effectuer des économies (notamment en personnel et fonctionnement), se cache une nature brutale : la vraie nature du libéralisme.
Jean-Marie Bonnemayre,
Président du CNAFAL,
06 23 82 80 22