Familles Laïques

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Communiqué de presse

Notre fin de vie nous appartient et à nous seul !

Voilà désormais 11 ans que Vincent Lambert se trouve dans un état végétatif chronique, souffrant de lésions cérébrales irréversibles.

    Seules une alimentation et une hydratation artificielles lui permettent de se maintenir en vie.

    Il aura fallu attendre 2013 pour constater qu’aucun soin ne pouvait apporter  une amélioration à son état. Un protocole d’arrêt du traitement est alors engagé par l’équipe médicale avec l’accord de sa conjointe Rachel Lambert.

    Cependant les parents de Vincent Lambert, fervents catholiques traditionnalistes, s’opposent fermement à ce qu’ils considèrent comme un assassinat.

    Une bataille juridique féroce s’engage alors, les parents déposant systématiquement des recours à chaque avis  et jugements rendus allant dans le sens de l’arrêt des traitements, même la tutelle accordée à Rachel Lambert pour son mari, sera contestée. Rien ne sera épargné à celle-ci.

    Le dernier jugement en date du 24 avril 2019 confirme une nouvelle fois la demande d’arrêt des traitements. Les parents ont d’ores et déjà signalé qu’ils allaient déposer 2 nouveaux recours.

    Il ne s’agit pourtant que d’une demande légale d’arrêt des traitements accompagnée d’une sédation profonde, conforme à la loi Léonetti.

    Nous sommes loin d’une demande de droit à mourir dans la dignité, telle que le revendique le CNAFAL depuis des années, au moyen d’une injection létale mettant fin à la vie d’une manière digne et définitive.

    Les conditions de vie et de traitement de Vincent Lambert sont tout simplement inhumaines.

    Le Conseil National Consultatif d’Ethique, lors de son dernier rapport rendu en 2018, n’a pas voulu aller au-delà de la loi Léonetti. Le CNAFAL qui l’avait demandé, une nouvelle fois, le regrette infiniment.

    L’affaire Vincent Lambert nous démontre que la loi Léonetti est insuffisante et qu’il faut aller plus loin dans la démarche. Quelle personne à ce jour souhaite finir ses jours de cette façon ?

    Que de souffrances épargnées si un texte législatif avait été adopté depuis 1994, date des premières lois sur la bioethique.et des premiers débats sur ce sujet.

    Il est grand temps que le gouvernement montre qu’il peut être courageux.

    Jean-Marie Bonnemayre,
    Président du CNAFAL,
    06 23 82 80 22.

    Marie-Odile Pellé-Printanier,
    Vice-Présidente,
    06 85 88 60 78.

    Le CNAFAL

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