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Communiqué de presse

Mais que veut vraiment le président Macron ?

Directives de préventions contre le covid-19 : l’Etat doit en assumer la responsabilité financière

    Afin de lutter contre le coronavirus des mesures de confinement ont été mises en place, tant pour les salariés que pour les enfants (écoles, collège). La ministre du travail Muriel Pénicault, a confirmé que les parents d’enfants confinés pourront être mis en « arrêt maladie », sans jour de carence et avec une prise en charge au titre des indemnités journalières de la Sécurité Sociale.

    De son côté, le nouveau ministre de la santé, Olivier Véran, a rappelé que les personnes elles-mêmes, mises en isolement par précaution, seraient indemnisées par l’Assurance Maladie sans délai de carence et ceci pendant 20 jours maximum.  La mesure est identique pour les travailleurs indépendants.

    Cette indemnisation est permise, suite à un décret paru dans le Journal Officiel du 1er février2020 et entré en vigueur le 2 février 2020.

    Le montant de l’indemnisation correspond aux indemnités journalières, octroyées en cas d’arrêt de travail, au titre de la maladie plafonnée à 45,55 € par jour. Contrairement aux indemnités journalières classiques, ces indemnités journalières sont versées sans condition de durée minimum d’activité, ni de montant de cotisation. L’arrêt de travail doit être délivré par un médecin de l’Agence régionale de santé et non par un médecin traitant.

    Le Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL), note cependant que l’indemnisation n’est que partielle et plafonnée, qui financera le complément : l’employeur ?

    Le CNAFAL est satisfait de voir les personnes prises en charge au niveau du salaire, il s’étonne cependant que ce soit l’assurance maladie qui règle la facture. Alors qu’il n’y a pas d’argent pour les hôpitaux, l’état de détresse du personnel soignant nous le prouve chaque jour, le gouvernement se décharge sur la sécu pour régler cette question de la perte pécuniaire, liée au coronavirus. Que dire des moyens supplémentaires liés à ce supplément de travail, tant à l’assurance maladie, que dans les ARS où les moyens en personnel ont été extrêmement restreints depuis plusieurs années, ils seront vraisemblablement inexistants. Quant aux hôpitaux, nous pouvons nous inquiéter de la manière dont ils vont pouvoir absorber cette crise si l’épidémie devait se répandre.

    L’Assurance Maladie a toujours refusé d’indemniser les congés des parents lorsque les enfants étaient malades, y compris lorsque ceux-ci étaient gravement malades ou subissaient une intervention importante, de même les actes de prévention sont systématiquement refusés. Alors pourquoi cette décision sans concertation dans le cas du covid-19 ?

    Le CNAFAL dénonce le fait que l’Etat n’assume pas sa responsabilité, jusqu’au bout en prenant à sa charge ces dépenses. Nul doute que les dépenses de l’assurance maladie vont exploser de manière exponentielle et que l’ONDAM sera dépassé. Il sera alors facile au gouvernement de prendre des mesures drastiques, pour résorber le déficit et permettre ainsi au secteur privé lucratif de s’investir encore un peu plus dans le secteur de la santé et de la protection sociale.

    Ne serait-ce pas là les vraies réponses à nos questions.

    Jean-Marie Bonnemayre,
    Président.
    06 23 82 80 22

    Marie-Odile Pellé-Printanier,
    Vice-Présidente.
    06 85 88 60 78

    Le CNAFAL

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